Temps topo 5h45, temps réalisé 6h00.
Dénivelé cumulé positive 697 m, négative 747 m.
Météo : beau et chaud, se couvrant en fin d'après midi
Réseau téléphonique au refuge d'Usciolu : oui, sur la terrasse du refuge mais il faut le trouver.

Le chemin débuta par une montée conséquente pour nous mener à la Punta di a Capella (2041 m). Le topo donnait 1h20 et nous l'avions atteint en 1h, on commence à être bons.
Ensuite, le chemin descend dans une cuvette avant de remonter et traverser des pentes rocheuses et des éboulis assez raides. Pourtant je les passe assez facilement, l'entraînement du nord certainement. Le chemin ne fera que passer des versants est à ouest de la crête, tantôt en montant tantôt en descendant pour arriver à la Bocca di Laparo (1525 m).

A partir de là, cela va être très dur pour moi, jusqu'au refuge. Le chemin descend et monte dans la forêt, mais les montées sont raides, et je n'ai plus beaucoup de jus. Nous faisons une pause déjeuner, de près d'une heure, cela reflète bien notre état. Après la pause, je me sens un peu mieux, pourtant le chemin monte toujours, de plus nous quittons la forêt, il fera donc plus chaud. La montée est très raide, nous voyons un col, y arrivons, pensons que nous allons redescendre, mais non, un autre col fait son apparition. Heureusement, la vue est belle, nous voyons la plaine côtière et la mer à notre gauche et les montagnes à notre droite. Dommage qu'un voile brumeux empêche de bien voir l'horizon.


Mais revenons à cette montée qui n'en finit pas mais s'adoucit quand même un peu. Elle passe par des escarpements rocheux, en moins dur cela faisait penser à certains chemins du nord. Sur le topo, il parle de pleins de lieux que nous devons passer, mais comme il n'y a aucune indication sur le parcours, nous ne savons plus où nous en sommes de l'itinéraire. Nous attendons avec impatience que le chemin entame une descente, cela voudra dire que nous atteignons la dernière partie de la journée : la descente vers le refuge. Après avoir épuisé tous les cols de la crête, le chemin semble enfin descendre. Même, s'il est caillouteux, c'est avec joie que je l'accueille, et avec une plus grande joie quand je vois le toit du refuge.


Il n'y a pas trop de monde donc nous trouvons facilement un emplacement. L'eau de la douche, n'est pas glacée, cela nous change, et nous la trouvons presque tiède.
Le refuge a une épicerie assez fournie et pas trop cher car pour 42€, nous avons eu le repas du soir, le bivouac, 2 cocas, un paquet de tuiles salées, 2 twix, 2 petites boites de ravioli et 3 paquets de kleenex. Je ne peux pas vous détailler les tarifs car il y avait trop d'articles que l'on pouvait acheter. Une vraie caverne d'Alibaba.


En fin de repas, nous avons eu droit à la liqueur de myrte versée directement dans la bouche par le gardien. Ce dernier organise également des parties de boules de pétanques avec les randonneurs, faut voir le terrain où ils jouaient. Pour ma part, c'est le deuxième meilleur accueil du parcours. La zone de bivouac est divisée en deux parties, une partie haute et une basse, avec chacune un wc et une douche.


Monique et Valérie ont pu arriver jusque là mais hélas, la douleur s'intensifie et l'abandon sera une sage décision! Jean Noël qui s'est joint à notre petit groupe est très sympathique et a fait de beaux voyages et des randonnées, dont il nous parle avec beaucoup de modestie et tout en restant à l'écoute des autres.

Résumé de la journée
Malgré un bon début, ce fut une dure journée pour moi alors que les dénivelés n'avaient pas de quoi épuiser un être. Je pense que la fatigue commence à se faire sentir pour cette douzième étape. L'alternance de petits dénivelés raides et cassants ainsi que l'absence d'eau sauront marquer mon moral ainsi que mon physique et rajouteront à la difficulté de cette journée


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