Temps topo 6h10, temps réalisé 6h30.
Dénivelé cumulé positive 890 m, négative 590 m.
Météo : beau et chaud.
Réseau téléphonique au refuge de Prati : oui, mais il ne faut pas hésiter à bouger pour le trouver.

Le chemin monte un peu en quittant le gîte puis doucement descendra vers la bergerie d'E Traghjette (fermée comme les autres, à croire qu'il n'existe plus de berger en Corse) et atteindra la D169 que nous emprunterons sur 100m. Le sentier reprendra par une légère montée en forêt et, tout en douceur, par des petites descentes et montées nous mènera au plateau de Ghjalgone (1591 m) dans un très beau et confortable chemin.

Du plateau le chemin descendra de manière prononcée par de grands lacets jusqu'à la passerelle de Spiazzi qui nous fait franchir le torrent de Marmanu. Dans cette descente nous franchirons plusieurs fois des ruisseaux auxquels nous ne manquons pas de nous désaltérer. Après la passerelle, le sentier continue de descendre faiblement avant de remonter vers la Bocca di a Flasca (1430 m), toujours par un chemin agréable à marcher, avant de redescendre à la Bocca de Verdi.


, une odeur très agréable de grillade réveille mon estomac qui avait pourtant été rassasié 1h30 auparavant. Comme on souhaite se désaltérer, j'en profite pour demander à la personne qui s'occupe de la cuisson, s'il est possible d'en avoir une. Il s'adresse au patron, qui dans un premier temps râle, car à 14h et il ne sert plus, mais de suite après me demande si je prend le plat simple ou le menu. Je lui répond que je souhaite simplement une morceau de viande qui cuit au barbecue, car c'est une torture pour des randonneurs de sentir de telles odeurs. Il sourit et me dit que c'est le plat du jour et que ce sera accompagné de frite pour 18€ quand même.


Le gîte de Bocca de Verdi est très agréable, un petit paradis, il y a également des petits chalets de bois. Le bivouac est à 6,5€ par personne avec douche chaude. Le refuge à 13€, le menu du soir à 19€, les sandwichs, quand à eux sont à 6,5€, les boissons à 2,5€.
La viande fut excellente, tout comme les frites d'ailleurs, je me suis d'autant plus régalé que je savais que la dernière partie de la journée allait être rude car une raide montée de 1h35 nous attendait de pieds fermes. Nous avons passé un moment avec Françoise qui se désaltérait aussi et qui comme nous sait profiter des bons moments.
Attention, avant de repartir pensez à refaire le plein d'eau car vous n'en trouverez plus jusqu'au refuge.


Le chemin emprunte d'abord une piste forestière qui monte modérément. Ensuite le GR quitte la piste et là, les choses sérieuses commencent. Effectivement, c'est raide, de plus sous la forêt, il n'y a pas de vent et il y fait chaud ou plutôt lourd. Heureusement, au bout d'un moment la cote se fait moins raide, le chemin passera par un plat et descendra dans un petit vallon. Un moment de répit avant l'ultime effort de la journée. Le chemin, toujours en sous bois devient assez raide ensuite nous poursuivrons à découvert, mais à ce moment, un petit vent nous rafraichira et malgré que l'on soit sous le soleil, nous aurons moins chaud qu'en forêt.


Nous atteindrons la Bocca d'Oru (1840 m) en 1h45. De plus en haut nous voyons la plaine côtière du versant est de la Corse. Le refuge sera rejoint en 20 min. L'emplacement pour les tentes est herbeux, nous plantons la tente face à la mer. Belle façon de clore cette étape.

Au refuge, le bivouac vaut 5€ par personne, le repas, sans dessert, 16€, les boissons 2,5€. Nous achetons un saucisson 6,20€ et un paquet que biscuit Corse à 2,5€ pour le petit déjeuner car notre réserve s'amenuise. Il n'y a qu'une seule douche et un seul wc très rudimentaires sur le site.

Nous bavardons avec un homme d'un groupe de coureurs qui font le GR en 7 jours. C'est un autre état d'esprit, chacun son plaisir ou ses souffrances !!!
Nos compagnes de la veille Monique et Valérie ont perdu un peu leur gaieté car l'une d'elle s'est fait un claquage musculaire et souffre beaucoup.

Résumé de la journée

Etape qui ne fut pas trop éprouvante car aux 2/3 sur de bons chemins en courbes de niveaux. Seule la dernière partie fut rude et demanda à puiser dans nos ressources physiques et musculaires


Précédent - Suivant