GRR2 J7

Marla - Cilaos 8h
+578/-991 m
Hôtel, « Les platanes » Tout confort de la chambre. Eau chaude. Prises.
Pluie puis éclaircies avec soleil de temps à autre.
Réveil à 6h45, petit déjeuner à 7h15, café/thé pain, beurre 1 par personne, confiture, jus de fruit. Il pleut, pas fort, un crachin fin qui mouille bien. Nous nous équipons pour la pluie, sans mettre le pantalon de pluie,

erreur car 10 minutes après être partis nous nous arrêtons pour les mettre. Cette journée commence avec l'ascension du col Taïbit, cette rude montée se fera en 2h, au début sous la pluie mais cette dernière cessera avant d'arriver au col, ce qui nous permettra d'enlever nos vêtements de pluie qui, même s'ils sont respirants, nous tiennent trop chaud dans l'effort de cette montée. Par contre, je craignais que le terrain soit glissant, mais non, ça adhère bien malgré la pluie, ce qui facilite bien la montée.

Au col nous faisons une petite pause casse-croûte. Il fait froid mais heureusement sans vent. Après le col nous basculons dans le cirque de Cilaos, mais c'est bouché et on ne voit rien que la brume. Le temps devrait se dégager dans la journée.

Depuis le col une longue descente sans difficulté majeure en dehors de sa longueur et du fait que nous devions faire extrêmement attention où nous mettions les pieds pour éviter de tomber. Heureusement le terrain ne fut pas extrêmement glissant. Après 3h de descente nous atteignons la D242. Là si l'on veut il y a 20 m plus bas sur la gauche, un arrêt de bus.

Nous choisissons de poursuivre le GR qui descend vers la cascade de Bras Rouge. Elle sera atteinte en 1h35 par un chemin alternant descente bien sûr mais également plats et quelques petites montées. A l'arrivée au fond de la ravine, nous ne voyons pas vraiment la cascade, il y a trop peu d'eau, nous ne cherchons pas à la voir non plus car il nous reste encore une dernière partie de marche à faire et en montée qui plus est.

1h15, c'est Le temps que nous avons mis pour atteindre la route goudronnée, c'était long, mais nous y sommes arrivés. Josiane a toujours mal à la jambe quand elle descend et moi je souffre en montée et les descentes ne sont pas mes préférées donc on a eu notre dose aujourd'hui. Arrivés sur la route nous prenons à droite et descendons ; un bus nous dépasse, nous le voyons trop tard, c'est dommage car le suivant passe dans 1h.

Nous ratons aussi l'embranchement du chemin qui nous aurait permis de ne pas prendre la route avec ces 8 lacets raides. Mais en regardant le plan et au vu de l'emplacement de notre hôtel, je pense que le chemin était plus long, mais ça fait râler d'avoir vu le bus nous passer sous le nez. Nous arrivons à notre hôtel à 17h30, non sans avoir fait quelques courses dans un supermarché sur la route.

Nous pensions avoir réservé le dîner en même temps que la chambre, mais en fait non. La journée a été longue alors nous réservons un dîner au même endroit et comme il est tard nous ne visitons même pas un peu Cilaos comme on avait prévu de le faire si on était arrivé plus tôt.

Pour fêter notre plus longue journée de trek, nous commandons un cocktail chacun en guise d'apéritif. Nous avons lu que pour demain un bus pouvait nous amener au lieu-dit « le Bloc » et nous faire gagner 1h30 et comme nous voudrions enchaîner avec l'ascension du piton des Neiges pour ne pas avoir à nous lever à 4h du mat, l'option bus nous est bien utile. Nous demandons à la serveuse si elle sait quel bus va au Bloc et où le prendre. Elle nous dit que non mais qu'elle va regarder sur internet. A la fin du repas, on aura tous les renseignements demandés, c'est le bus 63. Il y a un départ à 7h30 et 9h30, l’arrêt de bus est à 10 minutes de l'hôtel. Comme nous choisissons le départ à 7h30, la responsable nous propose de venir un peu plus tôt : 6h45 au lieu de 7h pour nous servir le petit-déjeuner. Sympa, vraiment très sympa de sa part, nous n'avons pas été habitués à ce genre d'accueil jusqu'à présent depuis notre arrivée.

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Mardi 13 septembre 2016