6h55 +701/-688 m
Gîte les Agatanthes très bien, très coquet mais accueil un peu distant. Eau chaude. Prises.
Temps ciel bleu sans nuage toute la journée.
Réveil à 6h45, petit déjeuner à 7h15 comme annoncé, café/thé pain beurre confiture/miel et œufs de caille. Le café est torréfié sur place nous a-t-on dit mais il n'est pas bon à mon goût, pour la confiture ce sera celle de tomate, que je goutte mais qui a trop goût à la tomate et trop peu sucrée, je fais l'impasse sur elle aussi ; reste le miel et les œufs de caille. Ça va être léger, trop léger, d'autant plus qu'hier le repas n'était pas pantagruélique, je m'en apercevrai bientôt.
A 7h45 nous partons pour notre 3e journée du trek et dès la première descente dans la ville je sens mes jambes sans jus. Nous passons devant une supérette et elle est ouverte, nous achetons, 2 boîtes de pâté pour les avoir en réserve,
Nous retrouvons le GR et ça descend de suite, mes jambes confirment leur petite forme. La suite sera terrible. Durant 2h50 nous descendons vers la rivière des galets. Mes jambes ont été aux abonnés absents, je finis cette longue et difficile descente exténué, je n'ai plus aucune énergie, le peu que j'avais je l'ai mis dans l'attention portée à ne pas tomber.
Nous mangeons au bord de la rivière, les sandwiches que nous avons finalement eu le matin avant de partir, 3€ le sandwich jambon beurre, il est de bonne taille. Je récupère un peu de la grosse fatigue de la descente, j'espère que ça va aller mieux après le repas car la fin de la journée est loin d'être là, il y a la remontée vers Aurère qui m’attend, je ne le sais pas encore mais elle sera difficile et longue. Je mange en plus de mon sandwich une banane et une barre énergétique, je me passe du baume du tigre sur les cuisses.
Et nous repartons, intérieurement je prie pour que mes jambes aillent mieux après le repas car on n'est qu’au 3e jour de marche. Et ça va effectivement mieux, je me sens moins vidé et avec un peu plus de répondant. Pour m'aider cette partie de l'itinéraire est plate car on est au niveau de la rivière, que l'on traversera d'ailleurs à plusieurs reprises sur des rochers sans avoir besoin de se déchausser.
Le dernier gué passé, les choses vont se compliquer un peu plus car nous entamons la montée vers Aurère, et cela ne va pas arrêter de monter, pas un plat, pas une descente, que de la côte. Josiane me soulage en poids en prenant dans son sac l’iPad et les batteries. Grâce à cela, mes jambes ont tenu tout ce qu'elles pouvaient mais malgré tout vers la fin, je me traînais de nouveau, faut dire que la dernière partie était plutôt raide jusqu’à Bord Bazard.
Mais j'y suis quand même arrivé, je n'ai pas établi de record c'est sûr, quoi que, peut-être que celui de la montée la plus lente m'appartient avec mes 4h du dernier gué de la rivière au sommet. Je peux vous dire que mentalement par contre j'ai vraiment assuré, je n'ai pas craqué et avec le début de journée catastrophique je ne le garantissais pas.
Le chemin du sommet à Aurère est quasiment plat ou en très très légère descente nous y arrivons en un quart d'heure comme annoncé. Aurère est très coquet et vert, c'est très reposant et ressourçant. Tant mieux j'en aurai besoin. A notre gîte les "Agathantes", nous sommes accueillis par Nelly et René de Perpignan. Nous les avions rencontrés lors de notre première journée mais ils ne s'étaient pas arrêtés au gîte de la Roche Ecrite et avaient poussé jusqu'à Dos d'Âne.
Notre gîte individuel est superbe et tout aussi coquet que le reste du village. Eau chaude pour une douche bien méritée. Sur les jours qui viennent il y a un jubilé qui se fête, du coup il y a de la musique, et pendant que je m'attelle à la rédaction de la journée, Josiane va écouter de la musique et au retour elle me dira qu'elle a même assisté à une messe à ciel ouvert.
Le repas du soir est servi à 19h30, rhum arrangé salade de légumes, poulet riz lentille, et gâteau yaourt à l'orange et de nouveau rhum arrangé en digestif. Nous soupons avec Nelly et René qui ont réservé au même gîte et une famille avec 3 enfants en bas âge et un couple d'amis qui devait faire une rando de 2h15 qui s'est transformée en plus de 5h avec une arrivée de nuit au gîte. Ils n'arrivaient pas à trouver le chemin et tournaient en rond s'inquiétant un peu plus avec la nuit qui tombait. Heureusement l'appel de la propriétaire du gîte qui s'inquiétait de ce qu'ils n'arrivaient pas leur indiqua le chemin pour, enfin, arriver à bon port.
A la fin du repas nous tentons de commander un pique-nique pour le lendemain, mais c'est trop tard, donc conseil du jour, commandez les pique-niques dès votre arrivée car sinon vous n'en aurez pas. Il y a une épicerie qui fait du pain au gîte de la Ponsieta, nous tenterons demain matin d'acheter du pain, s'il en reste pour faire des sandwiches avec le pâté en réserve que l'on a acheté à Dos d'Âne.