Journée culturelle et gustative aujourd'hui, nous faisons grosso modo la visite de la ville donnée dans le guide Geus. Le matin nous visitons également le musée Santury, où se trouve Juannita "La princesse des glaces" jeune fille sacrifiée voici plus de 500 ans et retrouvée dans les glaces de l'Ampato en 1995 par l'anthropologue américain John Reinhard et l'andiniste Miguel Zarate. Cette jeune fille agée de 13 ans, au moment du sacrifice, fut trouvée à 6000 m d'altitude dans un état de conservation exceptionnel. Ceci grâce au volcan Sabancaya, qui, lors d'une éruption, envoya des cendres
chaudes sur l'Ampato, faisant fondre la glace et mettant à nu une petite partie de Juanita. La visite du musée commence par un documentaire vidéo, malheureusement, à l'heure où nous y étions, il n'y avait pas la version sous-titrée en français, il fallait attendre 1 heure, dommage, nous nous sommes rabattus sur celle sous-titrée en anglais. En dehors de la momie de Juantina, le musée permet également d'en voir deux autres, un peu moins bien conservées ainsi que des objets trouvés dans les montagnes. L'entrée du musée est de 15 Sol (3,59€) par personne.

A midi, nous voulons goûter un plat typique le ceviche : marinade de poissons, mangés froid. Pour se faire nous allons au restaurant le plus réputé d'Aréquipa : le Cevicheria Fory Fray, au 221 rue Thomas. Notre logeuse nous l'avez également recommandé. Nous sommes contents de l'avoir goûté, mais nous n'en tomberons pas amoureux …Le repas nous coûta par personne 20 Sol (4,8€) avec boisson.



L'après-midi, nous allons visiter le monastère Santa Catalina au 301 de la rue de même nom. Ce monastère mérite largement la visite, rien que par l'originalité de ses murs colorés (bleu, ocre, rouge orange), est du pur bonheur pour les photographes. Ce lieu, car il est très grand, 20 000 m2, a même des rues à l'intérieur de ces hautes murailles. Il fut construit en 1580 par une veuve fortunée, Maria de Guzman, qui sélectionnait les nonnes dans les meilleures familles aisées de l'aristocratie espagnoles.
Ces nonnes disposaient d'ailleurs de 1 à 4 servantes et pouvaient conserver leur train de vie, organiser des réceptions ou inviter des musiciens. Après 3 siècles, Pie IX envoya une dominicaine restaurer, non pas le bâtiment, mais la discipline en ce lieu. Aujourd'hui quelques 30 soeurs y vivent, à l'abri des regards touristiques. Cloîtres, cellules, cuisines, ruelles agrémenteront votre visite qu'il serait dommage de manquer. L'entrée de Santa Catalina est de 30 Sol (7,18€), avec au choix une visite guidée en français ou en vous laissant aller de rue en rue à votre allure, c'est l'option que nous avons prise.

Le soir, nous irons à l'agence pour essayer les crampons, faisons nos courses dans une supérette de la place des armes, et mangerons dans la très jolie galerie marchande Eko dans la rue Moran, pour 40 Sol (9,59€), plat, dessert et vin, l'ensemble de bonne facture. Nous nous couchons pas trop tard car le lendemain c'est le grand jour. L'agence doit passer nous prendre à 9h.



Frais incontournables :
Entrée musée : 15 Sol (3,59€ / personne).
Entrée Santa Catalina : 30 Sol (7,18€ / personne).
Repas midi pour 2 : 40 Sol (9,59€ / personne).

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