Concernant notre voyage, je ne peux pas dire que ce soit le plus beau voyage qui nous ayons fait, mais je suis content d’avoir découvert cette région du Népal qui avait été abordée dans le film Himalaya.
Par rapport à l’agence de voyage Celtik treking, nous avons été mécontents de sa façon de gérer notre destination initiale du Tibet, avant de partir elle ne nous a pas informés des risques d’annulation du voyage du fait de l’impossibilité d’obtenir des visas. Elle ne nous a pas proposé de plan B avant notre départ, elle nous a laissé arriver au Népal, et une fois là-bas, elle nous a annoncé la mauvaise nouvelle. Nous étions donc coincés, et ensuite, comme plan B, elle nous proposait le choix entre le Dolpo bas et le Dolpo bas, puisque pour le Dolpo haut nous n’avions pas assez de jours. Et ce n’est pas Raphaël qui nous a été d’un grand secours pour trouver des solutions alternatives ni pour nous donner des infos sur les différentes régions et possibilités de substitutions, il n’y connait pas grand-chose en trekking et n’a aucune empathie avec les clients malgré les circonstances désagréables.
J’ai moi-même trouvé l’itinéraire que nous avons fait, un comble quand même. Et dernière chose mais non la moindre, comme par hasard, le prix du trek à 200$ prés fut le même que notre voyage au Tibet, quelle coïncidence, on nous dira que le permis de trekking pour le Dolpo haut est cher. Pour le Tibet je suppose que le droit de séjour n’est pas donné non plus, de plus ensuite on avait la location d’un véhicule pendant près de 2 semaines. Enfin bon, une fois à Katmandou il fallait bien faire avec.
À la décharge de l’agence, en 3 jours elle a su mettre sur pieds un trek de 21 jours, en comptant les jours d’acheminement et de retour Katmandou-Juphal. L’équipe du trek était de bonne qualité, un cuisinier excellent, un guide originaire du Dolpo et anglophone, le guide francophone qui aurait pu faire le pont entre Karma, les Dolpo-pa et nous . Mais il a été en dessous des autres membres de l’équipe, il faisait souvent la tête, surtout au début, on avait vraiment l’impression qu’il était avec nous par force, sans entrain, et surtout, il ne faillait pas le contrarier. Un homme qui ne s’est jamais intéressé à ses clients alors que nous nous sommes tournés vers sa vie de famille, lui n’a eu aucune curiosité au sens noble du terme.
Pour l'équipement, nous avons eu beau temps donc tout s’est bien passé mais des matelas pour dormir largement en dessous de ce que nous avait dit Raphaël, mais nous n’avons jamais eu mal au dos, merci à Karma, qui a su planter la tente toujours à plat et sur des surfaces sans cailloux.
Pour terminer sur mes teeshirts Icebreaker, techniquement ils sont irréprochables, ils n’ont effectivement pas senti la transpiration. Par contre, petit bémol concernant les traces de sueurs qui se voyaient ne m’ont pas permis de les mener au bout de l’expérience. Après 8 jours j’ai du les changer non pas du fait qu’il sentait mauvais mais parce que les traces faisait vraiment sale. De retour à Montpellier, celui qui avait beaucoup de traces n’est pas revenu après le lavage. J’ai peut être une transpiration acide mais je n’ai pas rencontré ce problème avec mes autres teeshirts, cependant, il est vrai que je ne l’ai jamais mis 8 jours consécutifs sur des efforts intenses. J’ai rapporté le teeshirt à la boutique qui l’a envoyé à l’usine et je viens d’apprendre que Icebreaker m’échange le teeshirt gratuitement. Je recommande quand même grandement cette marque si l’on veut voyager léger et sans sentir mauvais. Ils feront partis de mon sac pour mon prochain voyage.
Avec le recul nous gardons surtout du Dolpo le souvenir d’une expérience hors norme, qui soulève le questionnement de l’essentiel et qui restera inoubliable dans nos esprits.
Merci à Françoise et Olivier avec qui l’entente a été parfaite et pour nous « les voyageurs autonomes » ce n’étaient pas évident, mais leur discrétion, leur gentillesse, leur amitié et leur forme physique ont créé les conditions d’un séjour fort agréables en leur compagnie. Les photos de cette dernière page sont d’ailleurs celles d’Olivier, sauf celle ci-dessous de conclusion qui est de moi.
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