Yogiarkarta - Kaliurang

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Le petit déjeuner n'est pas compris dans la chambre. Aussi nous le prenons à l'extérieur. Josiane abandonne le petit déjeuner classique pour un jus de fruit et un pancake au chocolat (en fait une crêpe). J'aurais mieux fait de faire comme elle car je me purge une fois de plus avec mon café et des tartines de pain de mie accompagnées de beurre (fort) et confiture (goût bonbon). C'est le dernier, on ne m'y prendra plus en tout cas sur Java. Nous tentons l'office de tourisme mais ce dernier est fermé. Nous voulions connaître les horaires de bus et le prix en taxi pour aller à Kaliurang pour faire l'ascension du volcan Merapi car à l'hôtel nous avons demandé le prix pour y aller en taxi (200.000 idr, 16,72€) prix confirmé par un gars à qui on a demandé durant notre petit déjeuner. Nous voulons également appeler le Vogels hôtels qui propose l'ascension du volcan, mais apparemment le numéro sur le guide n'est pas bon, voici le n° +62 274 895 208. Dans la rue, nous nous faisons accoster par un monsieur, qui tient un magasin, mais paradoxalement il ne veut rien nous vendre, il nous dit que le Kraton est fermé aujourd'hui, et qu'il va y avoir un carnaval cet après midi. Mon anglais ne doit pas être au point car dans l'après midi point de carnaval.
Il nous dit que si l'on veut du Batik il connait une bonne adresse, mais curieusement il ne nous propose pas de nous y accompagner mais nous fait un plan pour y accéder.

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Nous prenons la rue qu'il nous a indiqué, et comme nous ne sommes pas intéressés par cet art nous bifurquons à la première ruelle, mais quelques minutes plus tard voilà notre monsieur qui nous a rattrapés en nous disant que nous nous sommes trompés et en conséquence veut nous y amener personnellement, avant d'aller manger chez lui.
Nous n'avons guerre le choix que de le suivre, une fois arrivé il s'éclipse très rapidement, nous demandons au vendeur si c'est un de ces copains mais ce dernier dit qu'il ne le connait pas. Vrai ou faux on ne le saura jamais, au final Josiane s'achète un grand batik fait par un professeur et moi un plus petit modèle. Java est l'île du batik original, fait selon la tradition. Éviter d'en acheter au Kraton car ils sont fait avec des tampons et non traditionnellement, et coûtent aussi chers si ce n'est plus! Toujours négocier les prix même en boutique!

Nous revenons à l'hôtel et comme il y a une petite piscine, nous en profitons un peu en prenant un bain, le soleil nous fait l'amitié de sortir de derrière les nuages pour nous accompagner et magnifier ce moment.

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Ensuite nous prenons un pousse-pousse commandé par l'hôtel pour aller voir le marché aux oiseaux (Pasar Ngassem). Moment intéressant, où l'on découvre la passion des indonésiens pour les oiseaux. Certaines cages sont très belles, colorées, travaillées et vraiment c'est étonnant pour nous. On constatera ensuite qu'effectivement beaucoup de maisons possède une cage suspendue à l'extérieur avec 1ou 2 oiseaux. On observera aussi que pour transporter les cages et leur oiseaux, souvent en 2 roues, ils couvrent la cage avec un tissu.
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Etonnamment, dans ce paradis de douceur, nous éprouvons un frisson désagréable en découvrant un énorme serpent type python ou anaconda! On voit aussi des énormes geckos en cage? Surprenant quand on sait que la nature en est remplie et que ce n'est pas particulièrement un animal agréable à regarder et son cri n'est pas des plus mélodieux. Mais c'est certainement culturel.

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De retour à l'hôtel, nous attendons le chauffeur qui nous conduira à Kaliurang, (village, point de départ pour le volcan Mérapi) au Vogels hostel, nous y dînons, un repas simple mais néanmoins goûteux.

La chambre est spartiate et les draps semblent humides alors qu'ils ne le sont pas. Ce soir nous dormons dans nos propres draps car ceux de la chambre ne nous donnent pas confiance, de plus pas de ventilateur et encore moins de clim. Josiane ayant vu des geckos au marché aux oiseaux ne veut même pas ouvrir la porte de la chambre qui donne dans un hall de peur que des geckos rentrent dans la chambre. Heureusement la nuit sera courte car demain nous nous levons à 4h30 pour aller voir le Mérapi. Nous ne pourrons pas atteindre le sommet car le volcan est dangereux, la dernière éruption date de 2010 ... Mais nous nous en rapprocherons. Le guide est un homme passionné par les volcans, amoureux de la nature et il sait faire passer ses émotions. En fait on apprend qu'initialement il

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était simplement guide mais face aux questions des touristes auxquelles il ne pouvait apporter de réponse , il s'est lui même interrogé, documenté, il a appris l'anglais "sur le tas", il a accompagné Haroun Tazief, lorsque celui ci est venu étudier le comportement du Merapi et il est en contact permanent avec les observateurs scientifiques du centre de vulcanologie proche du volcan. Très modeste, il fait partie de ces gens qui, s'ils avaient eu la chance d'être dans un pays riche, d'aller au bout d'un enseignement seraient certainement dans une position sociale bien différente. Mais il reste lui même, nous fait sentir des plantes et nous demande de trouver le nom ( cannelle, etc...), on n'est pas très bon à ce jeu ! Ah ces citadins..., mais il est patient, il se pose pour que l'on admire le lever du soleil, hélas face à une plaine dévastée par l'éruption du volcan l'année précédente. Il nous explique que le gouvernement offre une nouvelle maison aux victimes de cette éruption qui ont perdu leur habitation, plus 3 ans de nourriture gratuite. Cela à quelques kms de leur habitation d'origine, certains ne voulant pas partir du pied du volcan! Mais le gouvernement par sécurité a supprimé l'électricité pour les inciter à partir.

Dépenses journée pour 2 personnes.
Divers boissons et nourriture : 59.000 idr (4,93€)
Transport : 250.000 idr (20,90€)
Repas du soir : 45.000 idr (3,76€)
Chambre : 100.000 idr (8,36€)


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