34 km 8h45 (hors temps de pauses) / dénivelé -550 +365 m
Départ 8h45 - temps variable et beau dans l’après midi.
Point d’eau : La Flayssière.
Ravitaillement : aucun.
Village traversé : aucun, que des hameaux.
Le ciel est couvert, on voit le soleil, mais sa lumière est tamisée. Le vent d'hier soir est toujours présent, il fait d'ailleurs frais et pour la première fois, je vais mettre ma veste et les jambes du pantalon. La matinée se passe dans la forêt d'Escandorgue, par de la montée mais pas trop soutenue. Je suis à l'ombre et dans la forêt je ne sens plus le vent mais pour le moment je supporte encore la veste. Je l'enlèverai un peu plus tard quand la montée sera plus raide.
A la sortie de la forêt je retrouve la route et ce jusqu'à la Flayssiere, un centre de l’association de l’Arche, tout comme Nogaret, et la Borie Noble des hameaux que je croise sur mon parcours. En tout cas les maisons sont très bien entretenues, et de l'extérieur paraissent même cossues. À Nogaret, je croise un habitant, un Picard qui est venu s'établir ici parce qu'il y avait des forêts comme en Picardie.
A la Flayssière j'ai pu refaire le plein d'eau, heureusement parce que le chemin qui m'attend est en plein soleil. Au début le chemin est agréable car en légère descente, on voit en face le chemin que je devrais prendre. Mais au final c’est un enfer, car le chemin suit les formes des monts avec pour résultat des longs, TRÈS TRÈS longs lacets accompagnés de longues montées et de longues descentes pour arriver au col de Roube.
Je n'ai pas voulu planter la tente au col car ensuite le chemin descend. Sachez que dès que vous atteindrez la petite route goudronnée qui descend en pente douce, vous ne pourrez plus planter la tente car le terrain ne vous le permettra pas. Je suis donc arrivé exténué à la fin de cette route au carrefour près de Lunas. Je plante la tente en contrebas d’un pont, dans un pré en maudissant cette journée.
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